Corentin, un ami, est cadre technique dans un groupe technologique français.
Après plus de quarante ans d'activité, il commence à penser à la retraite. Passionné d'informatique et d'électronique, il a commencé sa carrière en tant qu'ingénieur logiciel puis chef de projet, d'abord dans la filiale française d'un constructeur aéronautique, puis chez un grand constructeur informatique. Il a ensuite co-fondé une société pour laquelle il a travaillé pendant plus de treize ans à la conception et au développement d'un certain type de systèmes de communication [1]. Et puis il est entré dans le groupe où il travaille actuellement.
A l'époque de ses entretiens d'embauche, le groupe en question venait juste de déclarer comme stratégique le domaine des systèmes dont Corentin avait une très grande expérience. Et il avait promis à Corentin une carrière intéressante, au regard de ses compétences dans les techniques concernées et dans la gestion de projets et d'équipes.
Il s'est avéré que la promesse n'a pas du tout été tenue. Et, régulièrement, Corentin me raconte les aventures parfois surréalistes qui lui arrivent ou dont il est témoin. Elles illustrent l'écart parfois immense qui existe dans ce groupe entre les discours et la réalité, et révèlent également une culture d'entreprise datée.
Les articles suivants reprennent certaines de ces aventures :
Dans chacun de ces articles, le groupe dans lequel travaille Corentin est désigné par l'acronyme GTF.
Note :