Note : pour le contexte général, voir cet article.
Corentin s'ennuie chez GTF. Il subit également depuis plusieurs années des augmentations salariales bien inférieures à la moyenne de l'entreprise, malgré l'atteinte systématique de tous ses objectifs et sa nomination en tant qu'Expert. Or GTF vient de mettre en place un dispositif de pré-retraite. Après réflexion, Corentin a décidé de s'inscrire dans ce dispositif.
Le montant de la rémunération versé mensuellement pendant la pré-retraite est bien entendu basé sur la rémunération brute perçue avant l'entrée dans le dispositif. Corentin étant à mi-temps, il lui suffit simplement de multiplier par deux le montant de sa rémunération brute actuelle (part fixe et part variable) pour arriver au montant utilisé comme base de calcul pour la pré-retraite. Ce que lui confirme la feuille de tableur fournie par le site web de l'Intranet GTF concernant le dispositif.
Lors des échanges de courriels entre Corentin et les deux services des RH concernés, quelle n'est pas sa surprise de découvrir que les montants des RH sont différents des siens. Légèrement inférieurs aux siens, en fait. Mais suffisamment inférieurs pour effacer sa dernière augmentation. Il envoie alors aussitôt un courriel à ses deux interlocuteurs, pour leur indiquer que les montant portés sur ses bulletins de salaire sont supérieurs.
Et là, seconde surprise : ses deux interlocuteurs l'ignorent totalement : le premier demande à l'autre s'il conserve ses chiffres. L'autre lui confirme de les conserver. Tout cela en mettant Corentin en copie, mais sans lui demander, à aucun moment, ses bulletins de salaire, ni lui fournir l'éventuelle justification de la différence. Corentin a tout simplement l'impression d'être transparent.