Le deuxième volet de la trilogie de Liu Cixin est enfin disponible en français. Il tient la promesse du premier volet. Même si parfois la lecture est un peu ardue, le suspense tire le lecteur jusqu'aux dernières pages.
Le titre renvoie à l'une des explications possibles du paradoxe de Fermi.
La richesse et l'inventivité de l'histoire rappellent Hyperion, de Dan Simmons. Le style est toutefois plus anguleux. Comment la traduction influe-t-elle ce dernier ? Impossible de le savoir. Mais dans tous les cas, bravo au traducteur, Gwennaël Gaffric, car son travail n'a pas dû être facile.
La fin du premier tome appelait de façon très claire ce deuxième tome. La conclusion de ce dernier n'est pas du même ordre. Mais l'on peut imaginer quelques pistes pour les directions dans lesquelles peut aller le troisième tome.
Un conseil, valable également pour le premier tome : noter les noms des personnages, ainsi que leur rôle, au fil de leurs apparitions... Ceux que j'ai notés, en début de lecture :