Je n'ai pu hélas suivre en entier l'émission de ce samedi matin, sur France-Inter. J'ai récupéré l'émission, et l'écouterai dans la semaine. Ci-dessous les infos affichées sur le site de France-Inter :
« L’essentiel est invisible pour les yeux » écrivait Saint Exupéry dans « Le Petit Prince ». Une phrase que l’on peut appliquer au monde de l’entreprise.
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, l’entreprise est malmenée. Elle subit les conséquences de la crise financière (dont elle n’est pas responsable). Elle est malmenée en Bourse, un peu partout dans le monde, ramenée qu’elle est, à une ligne plus ou moins importante dans les comptes des boursicoteurs. Son Image n’est pas très bonne… d’autant que les mauvaises nouvelles s’accumulent…
Et pourtant derrière la valeur faciale, il y a la réalité…
De plus en plus, la valeur d’une entreprise ne se lit pas que dans ses comptes. L’essentiel ne figure pas au bilan. Et pourtant cet « or caché » va assurer sa pérennité et sa croissance. C’est son portefeuille de marques, c’est la qualité de ses salariés, leurs connaissances, leur capacité à travailler ensemble. Toute une série d’indicateurs, aux contours encore assez flous, plus difficiles à mesurer que la valeur de l’équipement d’une usine ou des murs d’un immeuble, mais qui sont les avantages compétitifs de demain.
Il y a aussi l’image que projettent les médias. Quand ils ne se trompent pas, comme nous l’avons fait la semaine dernière en disant que The Bodyshop n’allait pas bien. Faux. L’entreprise, pionnière de la beauté éthique à travers le monde, vient d’ouvrir sa 50ème boutique en France. C’est d’une autre entreprise dont le nom est proche et qui distribue de la lingerie que nous voulions parler.
Passer d’une économie industrielle à une économie dite « immatérielle »c’est une autre manière de travailler, une autre manière de mobiliser l’intelligence collective. C’est aussi une autre façon de compter.
Directeur scientifique de Trivium
Ex-Présidente du Centre des Jeunes Dirigeants, PDG de Serda
Président du comité scientifique de l’Observatoire de l’Immatériel et Associé responsable du département Evaluation et modelisation financière chez Ernst & Young
Président pendant les deux dernières années du CIGREF (Le Club informatique des grandes entreprises), Directeur des systèmes d’information d'Essilor
Consultant indépendant
Présentation du concept de travailleur du savoir, suivie de propositions pour le management de ces populations qui s'appuient à la fois sur des auteurs et des chercheurs ayant investi ce domaine et sur des pratiques d'entreprises innovantes.
Panorama de ces catégories de travailleurs (ceux qui, selon l'auteur, manipulent et traitent l'information) et professionnels (qui manipulent ou traitent des concepts et des idées) dont l'activité professionnelle est centrée sur le savoir : caractéristiques, activités, rôles dans l'économie de la connaissance, types d'emploi dans les organisations du savoir, pistes et tendances sur leur avenir.
Une analyse de la culture stratégique japonaise à partir du Hagakuré et du Gorin-no-sho. La présentation d'exemples d'entreprises japonaises ainsi que des situations de la vie courante au Japon permettent d'entrer dans une logique stratégique spécifique.
Etat des lieux en matière d'économie du savoir en France : performances globales et propositions pour les renforcer. Parmi les sujets abordés : l'éducation et la formation, la recherche publique et les politiques de la science et de la technologie, la protection de la propriété intellectuelle, la localisation des firmes, la montée des réseaux, la gestion des connaissances.
Par le service d’experts en transactions chez Ernst & Young
Par Maurice Lévy, Jean-Pierre Jouyet (décembre 2006)
Khalid K - "Rue des entrepreneurs"